La demande conditionne Ă prĂ©sent l’offre, car les acheteurs sont Ă la fois acteurs (salariĂ©s ou futurs salariĂ©s d’entreprises) et clients. Ce pouvoir du consommateur permet d’inciter les entreprises au changement. Ces derniers veulent consommer de maniĂšre responsable et par consĂ©quent, les entreprises doivent s’adapter.Â
Elles mettent en place des politiques et actions RSE (ResponsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises) ; elles peuvent avoir un rĂŽle de contre-pouvoir face (aux pouvoirs publics qui perdent) Ă lâĂtat de plus en plus la confiance des citoyens. Ces personnes qui sont Ă la fois citoyens et consommateurs peuvent faire rĂ©sonner leurs revendications via les entreprises.Â
Vers un changement des modes de production grĂące aux initiatives citoyennes. Â
Les modes de consommation changent : plus de traçabilitĂ©, plus local, plus de recyclage. Les offres s’adaptent aussi, moins polluantes, avec plus de proximitĂ©. Dans la mĂȘme lignĂ©e, l’impact social des achats est devenu un critĂšre dĂ©cisif avec une attention particuliĂšre au respect des droits de L’Homme et des conditions de travail.  Pour rĂ©pondre au mieux Ă toutes ces nouvelles exigences et aux nouveaux critĂšres de dĂ©cisions d’achats, les entreprises mettent en place des politiques RSE afin de crĂ©er un cercle vertueux. Lâengagement des entreprises rĂ©pond essentiellement Ă la charte Global Compact des Nations-Unies. Â
Bien que le mouvement soit lancĂ©, aujourd’hui les politiques d’achats responsables ne concernent que 60% des entreprises françaises selon l’Observatoire de la fonction d’achats 2030 de la CNA. Ces politiques ne sont pas encore Ă©tendues totalement aux PME et TPE. De nombreux labels voient le jour pour pouvoir accompagner et valoriser les organisations qui font le choix de cette dĂ©marche d’achats responsables (exemple de label : Ecovadis).
MĂȘme si un long chemin reste Ă parcourir, les entreprises commencent Ă modifier leurs comportements afin de contribuer Ă leur maniĂšre Ă ces diffĂ©rentes avancĂ©es. Â
  Source : HBR FRANCE Â